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JEAN PROUVÉ ÉLÉMENTS D’ARCHITECTURE


Prouvé a reçu une formation de sculpteur-forgeron et cet apprentissage intime du métal est resté le fondement de son travail et de sa carrière. Conscient des limites du travail de ferronnerie et souhaitant se rallier au mouvement moderniste, il choisit de travailler avec l’acier et l’aluminium - des matériaux plus faciles à manipuler et tordre. En 1931 il établit les Ateliers Jean Prouvé où il a commencé à produire ses propres dessins de mobilier en métal léger. Il collabore aussi avec les designers architectes les plus connus de l’époque, Le Corbusier et Charlotte Perriand. Il s’est alors concentré sur la fabrication de meubles. Il choisit le secteur public comme domaine de prédilection - la santé l’éducation et l’administration - qui représentent un idéal social et offrent la possibilité d’économies d’échelle. A partir de 1936 il produit un catalogue de modèles standard pour les hôpitaux, écoles et bureaux. Les avantages liés à la production en masse ont inspirés Prouvé à développer des produits industriels brevetés employant des feuilles de métal plié pour la construction d’immeubles. Ceci inclut des partitions mobiles, des portes en métal et des cages d’ascenseur. L’ampleur de la 2ème Guerre Mondiale et l’ère d’austérité qui en a suivi a marqué une période d’expérimentation pour Prouvé et en 1947 il déménage son atelier à Maxéville, en périphérie de Nancy. A la tête de son propre studio de design, il combine recherche, développement de prototypes et production. C’est à Maxéville qu’il se lance dans son projet ambitieux de transformer le processus de construction d’un bâtiment d’une démarche artisanale à celle d’une industrie technique, fabricant non seulement des maisons, pavillons démontables, portes, fenêtres, toitures et panneaux de façade mais aussi toute une ligne de mobilier inspiré de ses propres dessins
  • 1/ Panneau à hublots, 1950
    H. 295 x L. 91 x P. 7 cm
    H. 116 1/8 x L. 35 7/8 x D. 2 3/4 in.
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  • 2/ Panneau avec aérateurs, 1950
    H. 295 x L. 91 x P. 7 cm
    H. 116 1/8 x 35 7/8 x 2 3/4 in.
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  • 3/ Auvent, ca. 1951
    H. 233 x L. 196 x P. 157.5 cm
    H. 91 3/4 x L. 77 1/8 x D. 62 in.
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  • 4/ PANNEAU DE FAÇADE, 1963
    H. 314 x L. 118 x P. 8 cm
    H. 123 5/8 x 46 1/2 x 3 1/8 in.
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  • 5/ PORTE, 1963
    H. 257 x L. 119 x P. 13 cm
    H. 101 1/8 x L. 46 7/8 x D. 5 1/8 in.
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  • 6/ PANNEAU DE FAÇADE, 1949
    H. 299 x L. 145 x P. 13 cm
    H. 117 5/8 x l. 57 x d. 5 1/8 in.
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  • 7/ PANNEAU DE FAÇADE, 1954
    H. 304.5 x L. 100 x P. 26 cm
    H. 119 7/8 × L. 39 3/8 × D. 10 1/4 in.
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  • 8/ PANNEAU DE FAÇADE, 1969
    H. 268 x L. 178 x P. 6 cm
    H. 105 1/2 × L. 70 × D. 2 3/8 in.

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  • 9/ BRISE-SOLEIL, 1964
    H. 271 x L. 177.5 x P. 10.5 cm
    H. 106 5/8 x L. 69 7/8 x D. 4 1/8 in.
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  • 10/ BRISE-SOLEIL, 1962-65
    H. 191 x L. 180 x P. 8.5 cm
    H. 75 1/8 × l. 70 7/8 × d. 3 3/8 inches
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  • 11/ BRISE-SOLEIL, 1962-65
    H. 139.5 x L. 180 x P. 8.5 cm
    H. 55 × L. 70 7/8 × D. 3 3/8 inches
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  • 12/ AÉRATEUR, 1952
    H. 24.5 x L. 333 x P. 6 cm
    H. 9 5/8 x L. 131 x P. 2 3/8 in.
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  • 13/ Aérateur, 1949
    H. 14.5 x L. 136 cm
    H. 5 5/8 x L. 53 1/2 in.
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JEAN PROUVE

1901
Naissance à Paris de Jean Prouvé, le 8 avril, dans un milieu d’artistes : son père, Victor, est peintre, sa mère, Marie Duhamel, est pianiste. Il est le second de sept enfants. En 1904, Victor Prouvé prendra, à Nancy, la suite d’Émile Gallé en tant que président du mouvement Art nouveau : « l’École de Nancy ». Il y sera ensuite directeur de l’école des Beaux-Arts.

1916-1921
Les années d’apprentissage et de formation

1916-1919
Apprentissage de la ferronnerie dans l’atelier d’Émile Robert, sculpteur-forgeron, ami de Victor Prouvé, à Enghien. À titre personnel, Jean Prouvé réalise, à partir de 1917, quelques éléments en fer forgé : grille de jardin pour le peintre Victor Guillaume, piètement pour un vase d’Émile Gallé, son parrain.

1919-1921
Formation chez le ferronnier Szabo, à Paris, où il s’initie à des techniques modernes de traitement et de soudure du métal.

1921-1923
Service militaire dans la cavalerie. Participe aux expositions de l’école des Beaux-Arts de Nancy, section ferronnerie.

1924-1931
Premier atelier, rue du Général Custine à Nancy, « Jean Prouvé, ferronnier d’art »

1924
Mariage avec Madeleine Schott, élève de Victor Prouvé à l’école des Beaux-Arts. Ils auront cinq enfants. Nombreux travaux en Lorraine :grilles, rampes, lustres…

1925
Exposition internationale des Arts décoratifs, Paris. Contact déterminant avec le modernisme, qui marque le début d’intérêts nouveaux pour la tôle, l’acier inoxydable et l’évolution des techniques de soudure.

1926
Membre du Comité Nancy-Paris, association d’avant-garde fondée par Georges Sadoul. Verrière, rampes, balustrades, mobilier et luminaires du Palais de la Bière, Nancy.

1927
Grille de la maison Reifenberg, à Paris (R. Mallet- Stevens, arch.).

1928
Premières cabines d’ascenseurs en tôle pliée. Luminaires édités par la galerie DIM.

1929
Membre fondateur de l’Union des artistes modernes (UAM). Premiers meubles : fauteuil inclinable réglable, table à pied central et à plateau de caoutchouc, chaises pliantes et inclinables. Premiers brevets pris au nom de Jean Prouvé : cloisons amovibles, portes métalliques, fenêtres à guillotine. Nombreuses réalisations en métal pour le bâtiment : rampes d’escalier, fenêtres à guillotine, cloisons intérieures mobiles, protections d’ascenseurs en tôle pliée, notamment pour l’hôtel de l’Hermitage, à Vittel, pour lequel il crée également du mobilier (F. César, arch.). Façade vitrée du garage Marbeuf, Paris (A. Laprade et L. Bazin, arch.).

1930
Participe à la première exposition de l’UAM en présentant notamment du mobilier. Nombreuses réalisations pour l’hôpital de Grange- Blanche, à Lyon (T. Garnier, arch.). Concours pour le mobilier de la cité universitaire, à Nancy (lit, bibliothèque, bureau, chaise, fauteuil).

Janvier 1931 – janvier 1956 « Les Ateliers Jean Prouvé »
1931
Création de la société « Les Ateliers Jean Prouvé » et installation dans un nouveau lieu de travail, rue des Jardiniers, à Nancy. Ces locaux vont permettre de moderniser progressivement les techniques de production et de soutenir les nouveaux objectifs de Jean Prouvé : la construction d’éléments de plus en plus industrialisés pour le bâtiment et la réalisation de mobilier de série. A partir de cette date, les nombreux brevets déposés par Jean Prouvé le seront toujours au nom des «Ateliers Jean Prouvé», dénomination qui représente désormais sa signature. Mobilier pour collectivités (cité universitaire de Nancy, hôpitaux, sanatoriums, bureaux). Rampes et portes en inox pour le paquebot Koutoubia. Grille d’entrée du musée des Colonies, Paris (A. Laprade, arch.). Grande façade vitrée pour le magasin d’exposition Citroën, Lyon (M. Ravazé, arch.).

1932
Portes et vitrines du Musée et institut de zoologie, Nancy (J. et M. André, arch.). Façades et vitrines en acier inoxydable pour le magasin Gillet-Lafont, Nancy (P. Le Bourgeois, arch.). Menuiseries métalliques de la Cité de la Muette, Drancy, 1932-1939 (E. Beaudouin et M. Lods, arch.).

1933
Étude d’une gare routière à Paris La Villette pour Citroën. Portes, cloisons, mobilier, menuiseries métalliques pour la mairie de Boulogne Billancourt, 1933-1935 (T. Garnier, arch.).

1934
Première chaise type « standard » à piètement en tube et tôle pliée. Mobilier d’amphithéâtre pour l’École des sciences politiques, Paris. Panneaux en acier inoxydable, mobilier des bureaux de la Compagnie parisienne de distribution d’électricité Paris, 1934-1935 (U. Cassan, arch.).

1935
Aéro-club Roland-Garros, Buc, 1935-1936 (E. Beaudouin et M. Lods, arch.). Aménagement d’une cabine de paquebot en acier inoxydable pour l’exposition de l’OTUA avec le décorateur Marcel Gascoin. Nombreuses réalisations de mobilier pour des collectivités : bureaux, fauteuils, bibliothèques, lits, tables, chaises, mobilier scolaire.

1936
Achat de la grande presse-plieuse Pels (longueur de pliage : 4 m). Maison du peuple et marché couvert de Clichy, 1935-1939 (E. Beaudouin et M. Lods, arch., V. Bodiansky, ing.). Menuiseries en bronze de l’ambassade de France à Ottawa, 1936-1938 (E. Beaudouin, arch.). Portes d’entrée du ministère des PTT, Paris, 1936- 1939 (J. Debat-Ponstan, arch.).

1937
Cabine sanitaire pour une étude de Le Corbusier, P. Jeanneret et Ch. Perriand. Escalier pour le pavillon de l’UAM et mobilier de jardin en acier et Rhodoïd avec Jacques André, Exposition internationale, Paris. Maison de week-end BLPS (E. Beaudouin et E. Lods, architectes  Ateliers Jean Prouvé et Forges de Strasbourg, constructeurs), prototype 1937-1938. Concours pour le ministère de l’Air : principe à portique intérieur, principe à portique extérieur, 1937-1938.

1939
Concours d’éléments de construction d’immeubles pour l’OTUA (M. Lods, arch.). Bâtiments démontables à portique intérieur et mobilier pour la SCAL à Issoire, en collaboration avec le BCC (P. Jeanneret, arch.). Fabrication de plusieurs centaines de baraques démontables à ossature extérieure pour unités de combat des IVe et Ve armées. Prototype de caravane avec P. Jeanneret.

1940-1944
Les années de guerre, participation active à la Résistance. Production de guerre : gazogènes pour camions, fours à carbonisation, fourneaux « Pyrobal », cadres de bicyclettes, remorques… Projets d’« écoles volantes » et clubs de village à portique intérieur avec Le Corbusier et P. Jeanneret. Pavillons 8 x 8 BCC à portique en bois, Saint-Auban, 1941-1942 (P. Jeanneret, arch.). Mobilier « tout bois », chaises et tables, guéridons. Mobilier pour l’hôpital Solvay, Dombasle : chaise longue et études pour le fauteuil Visiteur. Mobilier de bureau : tables, chaise dactylo, rangements à crémaillères. Étude de maison en aluminium avec M. Lods et réalisation d’un prototype. Restauration des grilles de Jean Lamour, place Stanislas et place de la Carrière, Nancy.

1944
Désigné maire de Nancy, à la libération de la ville, en attendant de nouvelles élections (sept. 44-mai 45), membre de l’Assemblée consultative provisoire. Prend de nombreuses mesures pour rétablir des conditions de vie convenables et incite à une prise de conscience collective pour maintenir un état d’esprit de partage.

1945
450 pavillons 6 x 6 m et 6 x 9 m à portique intérieur pour les sinistrés de Lorraine.

1946
De retour de cinq ans de captivité, ses frères Henri et Pierre rejoignent les Ateliers Jean Prouvé.  Pavillons de chantier à portique pour les Mines de Zellidja, Algérie. Création de la société Stahlhaus avec les aciéries de Dillingen, prototype de maison à Sarrebruck. Maison préfabriquée pour le chantier expérimental du ministère de la Reconstruction, Noisy-le-Sec (avec H. Prouvé). Étude de cellules d’habitation préfabriquées pour l’Unité d’habitation de Marseille (Le Corbusier, arch.). Mobilier domestique, salle à manger « tout bois » (bahut, table, chaises) ; lauréat du label Meubles de France en 1947.

1947
Les Ateliers Jean Prouvé quittent les locaux de la rue des Jardiniers, et prennent une vraie dimension d’usine en s’installant à Maxéville, près de Nancy. Médaille d’or du ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme (MRU). École professionnelle de Verrerie, Croismare, 1947-
1948 (H. Prouvé, arch.). Pavillons à portique pour la cité nomade EDF de Ottmarsheim, 1947-1948. Halls d’essai et cloisons de l’Institut de recherche de la sidérurgie (IRSID), Saint-Germain-en-Laye, 1947-1952 (R. Coulon, arch.).

1948
Bureaux de l’usine Ferembal, Nancy. (H. Prouvé, arch.) Bureau Haricot dénommé ensuite bureau Présidence.

1949
L’Aluminium Français entre dans le capital des Ateliers Jean Prouvé. La société fi liale STUDAL a l’exclusivité des ventes
du secteur construction. Steph Simon devient agent commercial exclusif des meubles des « Ateliers Jean Prouvé ». Cloisons et mobilier pour l’Organisation européenne de coopération économique (OECE), Paris, (J. Démaret, arch.). Panneaux de façade de la Fédération nationale
du bâtiment, Paris, 1949-1951 (R. Gravereaux et R. Lopez, arch.). Planchers métalliques, escaliers, et mobilier de l’appartement témoin, 1949-1950, Unité d’habitation, Marseille (Le Corbusier, arch.). Écoles communales avec logement de l’instituteur, Vantoux et Bouqueval (H. Prouvé, arch.). Concours pour le palais du Gouvernement, le palais de justice et le collège, Niamey, (P. Herbé, arch.). Maison Tropique, Niamey (H. Prouvé, arch.). Maisons à portique et maisons «Coque», lotissement MRU, Meudon 1949-1953, (H. Prouvé et A. Sive, arch.). Maison de vacances à portique pour la famille Dollander, Le Lavandou / Saint-Clair, 1949-1951 (H. Prouvé, arch.).

1950
Chevalier de la Légion d’honneur pour ses activités dans la Résistance. Sheds de l’imprimerie Mame, Tours, 1950-1952 (Drieu la Rochelle et B. H. Zehrfuss, arch.). Maison Métropole (H. Prouvé, arch.) pour le Salon des arts ménagers, Paris. Façades du palais de la Foire, Lille, 1950-1951 (P. Herbé, arch.). École maternelle du Placieux, Villers-les-Nancy (H. Prouvé, arch.). École maternelle, Martigues 1950-1953 (A. Arati, M. Boyer et C. Lestrade, arch.). Étude de maisons « Coque » pour Citroën (Nardin et Oudot, arch. stagiaires).

1951
Membre fondateur du groupe Espace. Maison « Coque » pour le Salon des arts ménagers, Paris (H. Prouvé, arch.). Maison Lopez, Guerrevielle, 1951-1954 (H. Prouvé, arch.). Salle méridienne de l’Observatoire de Paris (A. Rémondet, arch.). Maisons pour MM. Janicot, Charenton (H. Prouvé, arch.). Panneaux de façade du Casino de la Grande Côte, Royan (L. Simon, arch.). Maisons Tropique pour l’Aluminium français, Brazzaville. Postes à essence Mobiloil, Shell et Socony. Prix de la IXe Triennale de Milan pour une table à dessous métallique. Fauteuils d’amphithéâtre Bergères, faculté d’Aix- Marseille, 1951. Mobilier et aménagements pour l’immeuble Air-France Congo, Brazzaville (Ch. Perriand, décorateur). Table centrale. Table éclairante pour la Maison de l’étudiant à Paris, avec Charlotte Perriand et André Salomon.

1952
Grand Prix du Cercle d’études architecturales pour les façades et les cloisons de l’immeuble de la Fédération nationale du bâtiment décerné à Jean Prouvé et aux architectes Raymond Gravereaux et Raymond Lopez. Salle de classe industrialisée et mobilier scolaire, Salon des arts ménagers, Paris. Façades et brise-soleil de l’hôtel de France, Conakry (Atelier LWD, arch.). Aéro-club, Doncourt-les-Confl ans, 1952-1957 (J. et B. Ogé, Le Corbusier, arch.). Caserne des pompiers, Bordeaux, 1952-1953 (Cl. Ferret, arch.). Étude de façades en aluminium pour le Front de mer, Royan. Étude de façades « voile-grille » en aluminium. Études pour la maison Alba, 1952-1953 (M. Silvy, arch. stagiaire). Projets pour l’université européenne, Nancy, tour à noyau central (J. Belmont, M. Silvy, T. Carim, arch. stagiaires). Façades de la préfecture de la Nièvre, Nevers, 1952- 1953 (Robert, arch.). Convention de collaboration avec Charlotte Perriand en collaboration avec Martha Villiger,
salariée des Ateliers Jean Prouvé, pour le mobilier – notamment, création des bibliothèques Tunisie et Mexique –, aménagement de chambres
d’étudiants à la cité universitaire de Paris, de bureaux en Afrique. Aluminium Français prend la majorité fi nancière dans les Ateliers Jean Prouvé.

1953
Bureau et table à piètement « Compas ». Présentation d’une travée d’école et mobilier scolaire à l’Exposition de Zürich. Grille pour le ClAM d’Aix-en-Provence, avec J. Belmont et M. Silvy, architectes-stagiaires. Panneaux de façade, auvent et mobilier pour la Sécurité sociale, Le Mans, 1953-1954 (J. Le Couteur, arch.). Façades de l’immeuble du square Mozart, 1953- 1954, Paris (L. Mirabeau, arch.). Écoles de Palaiseau, L’Hay-Les-Roses, Saint-Avold, Saint-Michel-Chef-Chef, Aubergenville, etc., 1952- 1953. Façades et aménagements intérieurs de l’usine SFR, Saint-Egrève (A. Gutton, arch.). Concours pour la cité universitaire de Nancy, avec P. La Mache (arch.), T. Carim et M. Silvy (arch. stagiaires), S. Kétoff (ing.); projet lauréat. Façades de la cité administrative, Bayonne (A. Remondet, arch.) Projet de station polaire en Terre Adélie (V. Bodiansky, ing.) Nombreuses réalisations de mobilier pour les collectivités (cités universitaires notamment). En juin, Jean Prouvé dessine la table dite « Tokyo », en tôle d’aluminium pliée, en collaboration avec Ch.
Perriand. Jean Prouvé, PDG des Ateliers Jean Prouvé, démissionne pour marquer son désaccord avec la société Studal. Il sera maintenu en tant qu’administrateur aux Ateliers Jean Prouvé jusqu’en janvier 1956.

1954
Jean Prouvé travaille à Paris, dans les locaux de l’Aluminium français, tout en restant en relation avec l’usine de Maxéville. Pavillon du Centenaire de l’aluminium, Paris (M. Hugonet, ing.). Écoles du Blanc-Mesnil (A. Lurçat, arch.), de Custines (Ph. Legrand, arch.), de Genneville, etc. Maison de Jean Prouvé, Nancy. Façades aluminium pour des immeubles HLM, Saint-Jean-de-Maurienne (M. Blanc, arch.). Étude de brise-soleil pour un centre de vacances, Cap-Martin, (Le Corbusier, arch.).

1955
Label « Beauté France » pour les éléments architecturaux du pavillon du Centenaire de l’aluminium. Béquilles et façades pour l’Institut français des pétroles (IFP), Rueil-Malmaison (P. Dufau, arch.). Projet d’immeuble industrialisé. Mobilier, cité universitaire d’Antony.

1956
Le 15 mars, la société Ateliers Jean Prouvé, à Maxéville, est remplacée par les Ateliers de construction préfabriquée de Maxéville (ACPM). Jean Prouvé crée, à Paris, la société « Les Constructions Jean Prouvé », avec Michel Bataille. Le 1er avril, Steph Simon, qui a ouvert une galerie boulevard Saint-Germain, à Paris, de diffuseur exclusif du mobilier des Ateliers Jean Prouvé, devient éditeur des meubles de Charlotte Perriand et Jean Prouvé. Étude et réalisation des verrières du CNIT, Paris la- Défense (B.-H. Zehrfuss, R. Camelot, J. de Mailly, arch.). Maison des Jours meilleurs pour l’abbé Pierre. Buvette de la source Cachat, Évian, 1956-1957 (M. Novarina, arch., S. Kétoff, ing.). 1957-1966 : le département bâtiment, à la CIMT, à Paris, et activités d’ingénieur conseil

1957
Les Constructions Jean Prouvé sont absorbées par la Compagnie industrielle de matériel de transport (CIMT). Jean Prouvé est responsable du département bâtiment et conserve la liberté d’exercer les fonctions d’ingénieur-conseil. La dénomination du bureau d’étude sera désormais : CIMT-Jean Prouvé. École provisoire de Villejuif. Hall de réception de la Régie Renault, Flins (B.-H. Zehrfuss, arch.). Étude d’églises « nomades » et réalisations en Moselle, 1957-1963.

1958
Nommé titulaire au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) de la chaire des arts appliqués aux métiers, Paris, 1958-1971. Maison du Sahara au Salon des arts ménagers, Paris (Ch. Perriand, aménagement des cabines). Panneaux de façade pour l’immeuble HLM La Tour du Fer à Cheval, Roubaix (G. Gillet, arch.). Lycée, Bagnols-sur-Cèze (Badani et Roux-Dorlut, arch.). Pavillon de la France (G. Gillet, arch., R. Sarger, ing.) et pavillon du Luxembourg (R. Mailliet, arch.), Exposition universelle, Bruxelles.

1959
Façade vitrée et superstructure de la galerie marchande de l’aéroport d’Orly-sud (H. Vicariot, arch.). Bâtiments administratifs et usine souterraine de la centrale EDF de Serre-Ponçon (J. de Mailly, arch.). Maison de M. Bosquet, Cordon.

1960
Vice-président du Cercle d’études architecturales. « Paralume », mur-rideau et portes du Musée et maison de la culture, Le Havre, 1955-1961 (Audigier et Lagneau, Weill, Dimitriejevic, arch.). Façade de l’Institut national des sciences appliquées, Lyon (Perrin-Fayolle, arch.). Panneaux de façade pour les écoles industri-alisées GEEP (M. Silvy, J. Belmont, arch.). Écoles du Cameroun (Atelier LWD , arch.).

1961
Bâtiments de la faculté des sciences, Lyon (Perrin- Fayolle, arch.). Centre paroissial et projet d’église, Villerupt- Cantebonne. Villa Seynave, Beauvallon, 1961-1962 (N. Hutchison, arch., J. Parente, Sauzet et Vilfour, arch. d’opération). Caisson de l’usine isotopique de Pierrelatte (J. Swetchine, ing.).

1962
Maison Gauthier, Saint-Dié (H. Baumann, coll.). Lauréat du prix Reynolds pour le pavillon du Centenaire de l’aluminium, la buvette d’Évian et le musée du Havre.

1963
Prix Auguste Perret décerné par l’UIA. Façade du siège social de la CIMT, Neuilly (Deschler, arch.). Église, L’Hay-Les-Roses (P. Picot, arch.). Concours Conception-Construction, ministère de l’Éducation nationale (avec J. Belmont, J.-C. Périllier, M. Silvy). Étude du système « tabouret ».

1964

Exposition Jean Prouvé au pavillon de Marsan, musée des Arts décoratifs, Paris. Pavillons d’exposition, parc des Floralies, Orléansla- Source. Façades de l’ambassade de France à Varsovie (H. Bernard, G. Gillet, B. Zehrfuss, arch.), panneaux en aluminium moulé.

1965
Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres. Prototype de maison de jeunes pour le Salon des artistes-décorateurs, Grand Palais, Paris (Perrotet et Deroche, arch.). Étude de maisons à panneaux polyester pour Saint- Gobain, 1965-1969. Université libre, Berlin, 1965-1973 (G. Candilis, A. Josic, S. Woods et M. Schiedhelm, arch.).

1966
Fin de l’activité de Jean Prouvé à la CIMT. École « tabouret », hall d’accueil et deux maisons, Villagexpo, Saint-Michel-sur-Orge. Façades de l’hôtel de ville, Grenoble (M. Novarina, arch.). 1967-1984 Bureau d’études indépendant à Paris

1967
Jean Prouvé ouvre un bureau d’études indépendant à Paris, rue des Blancs Manteaux. Façades du lycée de jeunes fi lles, Orléans-la-Source, 1967-1968 (M. Andrault et P. Parat, arch.). Club de jeunes, Ermont. Tour Nobel, La Défense, Puteaux (J. de Mailly, H. Depussé, arch.).

1968
Palais des expositions, Grenoble (Cl. Prouvé, arch.). Façades du centre océanographique, Nantes (O. Vaudou et R. Luthi, arch.). Façades de la faculté de médecine, Rotterdam, 1965-1968 (OD 205 : Choisy, van Emdben, Roorda van Eysinga, Smelt, Wittermans et Hagoort, arch.). Concours pour le pavillon de la France à l’Exposition universelle d’Osaka.

1969
Façades et structure de l’Institut de l’environnement, Paris (R. Joly, arch.). Façades du bâtiment V de l’Unesco, Paris (B.- H. Zehrfuss, arch.). Bureaux administratifs de la ville nouvelle Le Vaudreuil. Stations autoroutières Total, système Petroff.

1970
Bâtiments circulaires pour stations-service Total. Façades des laboratoires Sandoz, Rueil-Malmaison (B. Zehrfuss, arch.). École d’architecture, Nancy (J. Binoux et M. Foliasson, arch.). Maison Jaoul, Mainguerin (J.-C. Drouin, arch.). Façades du siège du PCF, Paris (O. Niemeyer, arch.). Études pour la station de ski les Arcs 2000, avec Ch. Perriand. Concours pour le siège du ministère de l’Éducation nationale (avec J. Belmont et J. Swetchine), 1er prix.

1971
Jean Prouvé cesse d’enseigner au CNAM. Président du Cercle d’études architecturales, 1971- 1977. Président du jury pour le concours du Centre Beaubourg, futur Centre Georges Pompidou, Paris. Refuge de haute montagne pour le CAF Les Evettes, G. Rey-Millet, arch.).

1972
Élu membre associé correspondant à l’académie Stanislas de Nancy. Médaille de la Recherche et de la Technique, académie d’architecture Oscar Phidias. Université de Bron-Parilly, Lyon (R. Dottelonde, arch., Pétroff, ing.). Façades du siège administratif du Crédit agricole, Bourg-en-Bresse (P. et M. Dosse, arch.).

1973
École, Trappes (Merlin, arch.).

1974
Grande gare de Perrache, Lyon (R. Gagès, arch.).

1975
Concours de la Villette (avec J. Belmont), projet primé. Étude et réalisation du campanile église Notre- Dame-du-Haut de Ronchamp, sur une idée de Le Corbusier.

1976
Étude des structures « parapluies » du forum des Halles, Paris, 1976-1980 (J. Willerval, arch.). Conception de la structure du vélodrome de Bercy, Paris (M. Andrault et P. Parat, arch.). Volière de Villars-les-Dombes (P. Dosse, arch.).

1981
Médaille de Commandeur de la Légion d’honneur remise par François Mitterrand, à l’Élysée. Lauréat du prix Érasme et exposition « Jean Prouvé- Constructeur », Museum Boijmans Van Beuningen, Rotterdam. Tour hertzienne d’Ouessant (J.-M. Jacquin, arch.).

1982
Grand prix d’architecture de la Ville de Paris.

1983
Abri terminus RATP, Paris (L. Pétroff, ingénieur).

1984
Mort de Jean Prouvé, dans sa maison, à Nancy, le 23 mars.


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