Ce Jeudi 21 octobre, à travers une exposition intitulée ”L’Empreinte de l’habitat”, le Pavillon de l’Arsenal s’est engagé à mettre en avant un siècle de projets architecturaux parmi lesquels certains projets devant leur renommée aux architectes ayant su prendre en compte l’impact de leurs créations sur le monde environnant.
Parmi les grands architectes mis à l’honneur lors de cet événement, JEAN PROUVÉ et PIERRE JEANNERET seront représentés, avec le concours de la Galerie Patrick Seguin, par la maison démontable BCC de 1942, archétype par excellence des différentes architectures expérimentales de construction légère des pays industrialisés.
L’empreinte carbone, l’épuisement des ressources, la délimitation de l’espace étant autant de considérations que Jean Prouvé et Pierre Jeanneret ont su intégrer au coeur de leur continuelle recherche d’amélioration de leurs procédés de construction.
Durant la période de 1941 à 1943, l’épuisement des ressources d’acier incitera Jean Prouvé et Pierre Jeanneret à répondre à la demande de logements avec une version majoritairement fabriquée en bois. L’utilisation du portique axial, créé par Jean Prouvé en 1938, accordera au sein de la structure une grande liberté d’organisation de l’espace intérieur en affranchissant le logement de cloisons prédéfinies. Cette ingéniosité permettra d’optimiser les performances d’un matériau en déclinant différemment les ressources d’une technique établie.
La maison démontable BCC réalisée en 1942 par Jean Prouvé et Pierre Jeanneret s’inscrit parfaitement dans la quête de légèreté et de modularité du nouvel habitat idéalisé entre les années 1920 et 2020.